Contact

15 engagements écoresponsables dans l'événementiel sportif, la dynamique se poursuit

Par la rédaction 0 commentaires - 18/06/18

Une charte Ambitieuse sous l’œil expert de WWF France

La charte coconstruite par le club Sport Développement Durable du ministère des Sports et le WWF est un engagement volontaire sur trois ans, organisé autour de 15 engagements.
 

Les premiers engagements représentent les postes à fort impact carbone de tout événement sportif, à savoir les transports, l’alimentation, les déchets et les achats.
L’alimentation responsable fait l’objet du premier engagement avec un objectif de 50% de l’alimentation qui devra respecter les critères énoncés par le WWF (engagement 1).

La mobilité active est mise en avant au côté des transports en commun et du covoiturage pour couvrir 80% des déplacements avec ces trois modes (engagement 2).
La mise en place d’achats responsables est un gros défi de la charte avec pour objectif que 80% des achats non alimentaires (valeur financière) soient couverts par des critères RSE (engagement 3).

Enfin une meilleure gestion des déchets devra permettre une réduction de 25% de la quantité de déchets produite en plus d’atteindre un taux de recyclage ou un réemploi de 60%. Les autres engagements permettent de couvrir l’ensemble des sujets du développement durable, de l’accessibilité des sites à la protection des sites naturels en passant par la parité, la sensibilisation du public et l’adhésion à des causes solidaires.

La charte initiée pour les organisateurs d’événements sportif début 2017 a été déclinée en une version pour les gestionnaires d’équipements sportifs.
L’implication des gestionnaires d’équipement rend la démarche plus efficace et facilite le travail des fédérations et organisateurs d’événements. C’est un des enseignements tirés par Mael Besson, responsable de la mission Développement Durable du ministère des Sports, depuis les premières signatures de la charte en 2017.

Une démarche pionnière en Europe

Avec 45 organisateurs d’événements et fédérations signataires de la "charte événement" et 13 gestionnaires d’équipements signataires de la "charte équipement", le ministère des Sports a réussi une première mondiale dans l’engagement Développement Durable de la filière sport.

Cette démonstration d’intention a été saluée par les représentants des instances européennes présentes (UNESCO, CIO, UNFCC), qui ont aussi tenu à remercier la ministre des sports Laura Flessel pour son implication sur les sujets de Développement Durable au niveau Européen, notamment au travers des conseils de ministres européens.

Le sport un vecteur de changement

Les 58 signataires des deux chartes représentent 130 événements internationaux et 50 événements locaux répartis sur 19 équipements et lieux d’événements qui vont toucher 10 millions de Français. Pour Pascal Canfin, Directeur Général du WWF, l’un des enjeux de cette charte est d’impulser un « vrai changement culturel pour les visiteurs de ces événements et lieux ». Parmi ces événements PARIS 2024 fait figure de motivation ultime, donnant l’opportunité à chaque signataire de tenir ses engagements en vue de l’organisation de Jeux Olympiques responsables à Paris.

L’ISO 20121 – un outil pour la conduite du changement

La Fédération Française de Tennis est précurseur dans la démarche, ayant formalisé sa stratégie RSE depuis 2014 et obtenu par la suite la certification ISO 20121. Pour Vivianne Fraisse, responsable RSE à la FFT, la charte répond au besoin de « structurer la démarche et trouver des indicateurs progressifs » et va permettre d’impliquer les prestataires. Autant de problématiques que la norme ISO 20121 permet d’intégrer de façon efficace à la performance globale des structures qui la mettent en place.

La norme ISO 20121 pourrait être un outil permettant une conduite du changement pour atteindre les engagements de la charte, d’autant plus que pour passer de l’intention à la concrétisation des 15 engagements, il faudra accompagner le changement au sein des fédérations et gestionnaires d’équipements. D’autres signataires auraient tout à gagner à suivre l’exemple de la FFT et du stade Orange Vélodrome qui ont franchi le pas et obtenu la certification ISO 20121.

Lire aussi

La communauté 3.0